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Albacore

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Red Dead - Forest Of Chaos (2020)

Publié par Syl Alba sur 21 Août 2020, 14:55pm

Catégories : #Albacorpse

2020/Great Dane Records

2020/Great Dane Records

Du temps s'est écoulé depuis Therapy Of The Evil et à l'instant où on découvre l'artwork de son successeur, on pressent que le groupe revient le couteau entre les dents. A peine le temps de cogiter pendant "Funeral Path", l'intro, que "Forest Of Flesh" (pour les non-anglophones, il ne s'agit pas de la forêt de Sherwood, je précise au cas où) annonce la couleur avec force allers-retours décapants, riff principal au rasoir et voix abyssale sous forme de déflagration nucléaire. Le ton est donné : effectivement, les Bayonnais ont peaufiné leurs compos et leur son, et si vous voulez déconner il va falloir attendre que la douxième et dernière piste s'étouffe dans son vomi. L'avantage quand un groupe pratique du death old school en 2020, c'est qu'il dispose d'un arsenal sans limite (encore faut-il s'entourer des bonnes personnes, j'imagine) pour rendre hommage à ses aînés et faire son trou (béant) dans la masse. C'est cet alignement des planètes et cet alliage qui permettent entre autres de donner ses lettres de noblesse à Forest Of Chaos, qui regorge de banderilles tranchantes et trempées dans de l'acide en fusion. Les descriptions sur le papier sont néanmoins faciles et ont généralement besoin de confirmations concrètes et de preuves tangibles ; ici, ce postulat de départ est entériné par la puissance intrinsèque de la formation (rythmiques sans faille) et par la capacité du maître six-cordiste à élaborer des assauts dangereux pour vos cervicales (tentez "Butcher's Pray" pour voir). Ceci dit, ce n'est pas la dentelle perceptible ça et là ou les mélodies étoffées qui représentent la véritable marque de fabrique du trio (!), mais bien cette capacité à enchaîner les riffs destructeurs et à annihiler notre résistance au fur et à mesure. Checkez par exemple, euh, n'importe quel morceau pour vous en assurer (allez, tiens, "Servant Of The Death", vous pourrez ainsi découvrir l'apport de Kevin de Morgenrode et de Fetal Putrefaction au chant porcin, deux douceurs pour le prix d'une). De la même manière que l'on devinait une boucherie à l'approche de cette chronique, on peut largement présumer que les sudistes vont trouver un écho conséquent avec cette galette sans pitié qui augure véritablement du meilleur (donc du pire) pour la suite ! 

Syl Alba


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