La devise d'Infern pourrait être "Un 'Tiens, prends ça dans la gueule' vaut mieux que deux 'Si tu continues tu l'auras dans la face'"
Infern est une belle bande de brutes sévissant en Bretagne, évoluant dans un death metal old school et dont les membres sont issus de diverses formations, dont certaines vous interpelleront forcément (Stonebirds, Taliandörögd, Gengis, The Dying Seed et Anthares).
Timing parfait : à l'heure où les chroniques d'Albacore sont réduites pour un maximum de rendement et d'efficacité, Infern débarque avec ses deux premiers titres sous le bras pour célébrer le dieu Concision avec moi. Ces deux torpilles, gorgées de feeling et bourrées de riffs assassins, s'avèrent de toute façon largement suffisantes pour prendre la mesure du talent du groupe et des dégâts qu'il pourra commettre sur ses futures sorties. Rien n'a été laissé au hasard, le son est dantesque, le chant (trois voix) et la musique nous plongent deux ou trois décennies en arrière pour nous faire ressentir à nouveau l'émoi des découvertes death de notre adolescence, et la qualité des deux titres constitue un sceau attestant de la valeur de nos Bretons, à graver définitivement dans le marbre. La dernière fois qu'une sortie si courte m'avait attiré à ce point dans ses filets, ça remonte peut-être au premier EP de Bloodbath, Breeding Death, qu'"Ecocide" me rappelle d'ailleurs parfois. "Victim Of The Doom" étant du même tonneau, nous tenons donc un duo de hits sanguinolents à se passer en boucle pour se vriller la tête avec le sourire cet été !
Syl Alba
Infern, une des découvertes de l'année, tout simplement
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